La GIRE (Gestion Intégrée des Ressources en Eau)

Des études de faisabilités sont en cours par nos experts.

Il ne date pas d’aujourd’hui, les questions liées à l’eau au monde qui, par ailleurs, est la troisième composante des soins de santé primaires issue de la conférence d’Alma Ata en 1978 qui conclut que l’approvisionnement suffisant en eau saine et des mesures d’assainissement de base en est le principal point départ.

La RD Congo, vaste pays au cœur du continent africain, compte parmi les pays au monde dont le taux d’approvisionnement en eau et d’assainissement figure parmi les plus bas dans le monde et ont baissé au cours des 20 dernières années. Selon les dernières statistiques, actuellement, seulement 26 % de la population ont respectivement accès à l’eau potable et à un système sanitaire adéquat. Les faibles taux de couverture en eau potable ont conduit à une situation de santé publique où la diarrhée cause 12 % de décès au Congo. Le taux de morbidité liée à la diarrhée pour l’enfant de moins de cinq ans (en deux semaines) a atteint de 20 % et les maladies épidémiques liées à l’eau et l’assainissement y compris le choléra continuent de faire des ravages dans la population (Problématique de manque d’eau potable dans ville de Bukavu, Yves CIRHUZA KASOLE, ISDR Bukavu, Mémoire, 2009).

De ce fait, il est à remarquer que faute d’approvisionnement en eau potable dans le milieu, la santé de la population, facteur clé pour le développement économique en est affectée autant que la sécurité alimentaire. De surcroît une des causes du taux de mortalité élevé.

Beaucoup de partenaires sont intervenus et continuent d’apporter réponse. Cependant, certaines les zones importantes et nécessiteuses demeurent sans réponse. C’est le cas du Territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu), des groupements d’Irambira et Bushumba en territoire de Kabare (Sud-Kivu) ou Katana – Kavumu, …

Dans ce sens, nos experts hydrauliciens ainsi qu’en technique de développement rural menés des études de réponse dans ces localités.